– Nom officiel du pays : République du Kazakhstan. – Superficie : 2 724 900 km². – Population : 18 917 200 habitants (estimation 2021). – Capitale : Astana depuis 1997 (Almaty auparavant), renommée Nour-Soultan en 2019. – Régime : […]
– Nom officiel du pays : République du Kazakhstan.
– Superficie : 2 724 900 km².
– Population : 18 917 200 habitants (estimation 2021).
– Capitale : Astana depuis 1997 (Almaty auparavant), renommée Nour-Soultan en 2019.
– Régime : présidentiel.
– Président de la République : Kassym-Jomart Tokaïev (depuis mars 2019).
– Monnaie : le tenge, tengue ou tengué, adopté en 1993.
– Taux de croissance démographique : 1,37 %.
– Espérance de vie : 73,18 ans (femmes : 77,3 ans ; hommes : 68,82 ans)
– Taux d’alphabétisation : plus de 99,5 %.
– Peuples et ethnies : les Kazakhes et les Russes constituent la très nette majorité des habitants du pays. Les premiers pèsent pour 65% de la population, alors que les seconds en constituent un quart, essentiellement localisé dans le nord. Le solde est constitué d’une myriade de minorités parmi lesquelles des tatars, des ouïghours, des ouzbeks, des allemands…
– Langues : le Kazakhstan a adopté après l’indépendance le kazakhe comme langue nationale, mais le russe est demeuré langue d’État et reste très utilisé dans l’administration et les médias. L’alphabet cyrillique est toujours d’actualité. Dans les villes, l’anglais commence à être pratiqué par les jeunes classes d’âge de la population.
– Religion : islam sunnite de rite hanafite (70,2 %) ; orthodoxie (26 %), minorités catholiques et protestantes.
– Droits de l’homme : lire le rapport d’Amnesty International
– Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco :
Sites culturels :
Le mausolée de Khodja Ahmed Yasawi à Turkestan (inscrit en 2003)
Les pétroglyphes de Tamgaly (2004).
La section de la route de la Soie comprise dans le corridor de Tian Shan (2014).
Sites naturels :
La steppe de Sary arka, autour d’Astana (2008).
Le massif du Tian Shan occidental (2016).
Royaume s’il en est de la steppe et des nomades, le Kazakhstan a réussi l’audacieux pari de revenir à sa culture et ses traditions après la chute de l’URSS tout en ouvrant son économie aux pays occidentaux, attirés dès le début des années 1990 par les fabuleuses réserves de gaz et de pétrole de cet immense pays : le 9e au monde par la superficie.
Le Kazakhstan est d’ailleurs le seul pays d’Asie centrale à avoir relevé le défi.
L’ancienne capitale, Almaty, est devenue la « capitale culturelle » du Kazakhstan alors qu’Astana, renommée Nour-Soultan en 2019, ville nouvelle érigée à coups de pétrodollars dans le nord du pays, mobilisant les plus grands architectes du monde, est devenue la capitale « économique et politique ». Aujourd’hui le Kazakhstan est un acteur majeur de la scène régionale et un partenaire économique de premier ordre pour de nombreux pays européens, en particulier la France, auxquels il fournit gaz, pétrole et surtout uranium.
Reste à doper le tourisme, objectif important classé dans les priorités du gouvernement, puisqu’il suppose l’amélioration ou la création des routes, des communications, du réseau d’hôtellerie, des filières linguistiques à l’université… Autant d’axes de développement majeurs qui aideront le pays à s’inscrire encore un peu mieux dans la communauté internationale.
Du côté du voyageur, pourquoi aller au Kazakhstan ? Nulle part ailleurs sans doute vous ne côtoierez d’aussi près les témoignages de la guerre froide : course aux étoiles à Baïkonour, course aux armements nucléaires à Semipalatinsk, catastrophe environnementale de la mer d’Aral, goulag de Karaganda… Chaque étape est une plongée dans l’Histoire.
Et pour le reste, quel pays peut vous offrir près de 3 millions de km² de steppe hors des sentiers battus à la découverte des cultures et traditions nomades ? Le principal atout du Kazakhstan n’est pas forcément caché dans son sous-sol : il est dans le champ des possibles offert par l’immensité de ses paysages!
Avion
Train et bus
Ils sont nombreux et ponctuels mais horriblement lents (à l’exception du TGV Astana-Almaty). Les distances au Kazakhstan ne sont pas à prendre à la légère, et la moyenne des bus n’excède pas 70 km/h avec les pauses. L’avion est donc largement préférable si vous ne disposez que de peu de temps.
Marchroutkas et minibus
Ils se massent en général à proximité des gares et desservent les destinations environnantes. Plus rapide que les bus, ils sont légèrement plus chers mais le temps de trajet est considérablement réduit. Sur des trajets comme Astana-Karaganda ou Tchymkent-Turkestan, les minibus Ford sont nombreux, rapides et bon marché. Seul hic : il faut attendre qu’ils se remplissent avant de partir.
Location de voiture
Il est désormais possible de louer une voiture au Kazakhstan à Astana, Almaty ou Aktau si vous disposez d’un permis international. Faites attention sur place : les kazakhs ont une perception du code de la route assez éloignée de la nôtre.
Hormis les grands axes, l’état des routes est plutôt moyen. Mais l’absence de relief, hors des monts Altaï rend les trajets plutôt sûrs.
Auto-stop
Il n’est pas franchement dans la culture locale, mais rien ne vous empêche de tenter le coup. Rappelez-vous simplement le chiffre de 5 habitants au km² dans la steppe… et prenez votre mal en patience… Assurez-vous toujours de la gratuité ou non du trajet auprès du chauffeur pour éviter tout quiproquo.
Transports urbains
Hôtels privés
Ils se sont multipliés dans les grandes villes depuis l’indépendance, et leur nombre a encore augmenté, en particulier à Nour-Soultan, depuis l’Expo Universelle de 2017.
Il s’agit en général d’établissements haut de gamme, mais plutôt chers au regard des prestations proposées, et le rapport qualité-prix n’est pas franchement en faveur des voyageurs.
Il ne faut pas hésiter à négocier les prix en fonction de la durée du séjour, ou à demander à loger en catégorie économique (chambres plus petites ou sans fenêtre) si vous souhaitez débourser moins.
Hôtels de l’époque soviétique
Dans les grandes villes, ils ont quasiment tous été rénovés. Dans les parties plus reculées du pays, ils portent encore le témoignage d’une époque… pas franchement accueillante.
Leur principal avantage est qu’ils sont toujours situés en centre-ville. Ce qui n’est pas forcément le cas des nouveaux établissements, qui doivent chercher de la place en périphérie. Ceux qui ont été rénovés proposent des chambres avec salle de bain, accès wifi et petit poste de télé, mais il y a rarement plus.
Les chambres sont sans fioriture, avec un ou deux lits, très peu d’espace et éventuellement un balcon. Dans ceux qui n’ont pas encore été rénovés, vous aurez rarement une salle de bain privative.
B & B
C’est un mode d’hébergement qui ne s’est pas encore développé au Kazakhstan. Il n’y a pas de petites structures type bed & breakfast, à quelques très rares exceptions près.
En revanche, dans des destinations prisées des locaux qui y vont pour se reposer, dans les villages de montagne ou à proximité des lacs, il est toujours possible de louer des chambres chez l’habitant. Les propriétaires ayant des places disponibles viennent en général à la recherche du client dans les gares.
Camping
Au paradis des nomades, vous ne trouverez pas de campings organisés. Mais rien ne vous empêche de planter votre tente : avec plus de 2,5 millions de km² de steppe et 5 habitants au km², vous ne risquez pas de déranger quelqu’un…
Le camping est réglementé dans les réserves naturelles, en particulier dans les monts Altaï.
Trains
Compte tenu des distances à parcourir, vous serez forcément confronté au moins une fois à une nuit en train. Les classes se divisent en kupe (4 places) et platzkart (6 places).
En été, la température monte vite alors tâchez de réserver les lits du bas. L’inconvénient est que tous les autres passagers du compartiment viennent s’y asseoir dans la journée. Les draps et une serviette de toilette sont fournis par le personnel du train, et vous trouverez en permanence de l’eau chaude.
Pensez à emporter de quoi manger (ravitaillements possible lors des escales auprès de petits revendeurs) et de quoi passer le temps…
Le climat au Kazakhstan est évidemment très continental, le pays étant éloigné de toute mer ouverte. À l’ouest du pays, la mer Caspienne vient tempérer quelque peu les écarts de température, mais le reste du pays est soumis à de grandes extrémités.
En plein hiver, la température peut descendre jusqu’à -40°C. Un froid sec et d’autant plus coupant que le vent du nord souffle sur la steppe. À l’inverse, les étés peuvent être étouffants, particulièrement dans le centre du pays. Il faut alors aller chercher la chaleur dans les monts Altaï ou près de la Caspienne ou du lac Balkach. Mais les moustiques sont un véritable calvaire sur les rives.
La gastronomie kazakhe est l’héritière de la culture nomade du pays : on mange beaucoup de viande et peu de légumes. L’influence russe est également très présente.
Cuisine
Les plats nationaux sont le plov (riz sauté agrémenté de viande de moutons et de carottes, avec de nombreuses variantes locales) et le beshbarmak (viande de cheval accompagnée de pommes de terre, d’oignons et de pâtes). Ils se retrouvent aux menus des mariages, anniversaires, fêtes nationales, mais sont également proposés par tous les restaurants nationaux (généralement pour le déjeuner).
Les shashlyk, brochettes composées de quatre morceaux de viande et deux de gras (mouton, bœuf ou poulet) et les kebabs (viande hachée, grillée en brochette et servie avec des oignons et du vinaigre) sont les constantes de tous les restaurants kazakhes. En général, vous pourrez commander à côté des salades de crudités. La salade achyk chuchuk : oignons, concombres et tomates est la plus courante.
L’influence russe a laissé dans la culture culinaire kazakhe de nombreuses recettes, comme les salades, les soupes ou les pilmenis (raviolis en soupe).
Boissons
Le thé est la boisson nationale, comme dans l’ensemble de l’Asie centrale. La plupart du temps, dans les restaurants ou dans les hôtels, vous aurez le choix entre thé noir et thé vert.
La vodka, amenée par les Russes, est devenue un incontournable de tous les repas de fête (mariage, anniversaire ou simple réception d’un étranger…).
Le koumiss est également très prisé des nomades. Si vous voyagez au Kazakhstan au printemps ou en été vous ne pourrez pas éviter d’y goûter. Il s’agit de lait de jument fermenté dont le degré d’alcool varie en fonction du nombre de jours de fermentation. Lorsque les kazakhes n’ont pas de jument sous la main, ils fabriquent le koumiss avec du lait de chamelle. On parle alors de shoubat.
Pour les amateurs de boissons plus classiques, pas de problème, le Kazakhstan est également un grand consommateur de bière. On trouve évidemment les marques russes (avec toute la gamme des Baltika) mais également de nombreuses bières locales : la Tchimkent, la Tian Shan, la Derbes (sans alcool), la Karagadinskoïe…
De la steppe, de la steppe et encore de la steppe… Le Kazakhstan couvre 2,7 millions de km² dont plus des quatre cinquièmes sont constitués de steppe. Les amateurs de vastes décors infinis seront donc comblés !
Les autres devront se faire à la monotonie des paysages et à cette fatale impression, en bus ou en train, que l’on n’avance jamais. Dans cet immense espace, la densité de population est la plus basse : moins de 5 habitants au km2. Le contraste le plus saisissant est certainement de se promener à la limite extrême des chantiers de la nouvelle capitale Nour-Soultan (ex Astana), qui jouxte le plat de la steppe jusqu’au plus loin où puisse porter le regard…
À l’ouest, la steppe se jette dans la mer Caspienne, devenue le nouvel Eldorado kazakhe depuis que l’on y a découvert de vastes gisements de pétrole. Leur exploitation ne s’est malheureusement pas faite sans de dramatiques conséquences pour la faune et la flore locales.
Les territoires les plus préservés se trouvent au nord-est du pays, dans les monts Altaï, qui constituent la principale zone de relief du pays. Mais sa particularité est surtout de se trouver à la jonction des frontières russe, kazakhe et chinoise. La circulation y est donc très difficile et la nature a pu y être particulièrement bien préservée.
De nombreuses espèces sont en voie de disparition : fleurs, oiseaux mais aussi léopards des neiges, y ont trouvé refuge. Si vous avez le temps de visiter les villages et lacs de montagnes de cette région du Kazakhstan, vous en découvrirez l’un des plus charmants visages.
Les jeux équestres
Dans cet univers des anciens nomades, les jeux équestres conservent une dimension sportive et sociale importante. Les lecteurs de Joseph Kessel se réjouiront donc de pouvoir assister, si l’occasion s’en présente, à un bozkachi, ce jeu de proche du polo – sauf qu’il se joue avec la carcasse d’une chèvre ou d’un mouton décapité – pratiqué dans toute l’Asie centrale.
Les courses de chevaux ou bayjge se déroulaient autrefois dans la steppe, sur des parcours souvent immenses, de 20 à 30 km. Elles sont aujourd’hui « domestiquées » et se tiennent plutôt sur des circuits, mais elles suscitent toujours autant d’engouement et mobilisent souvent plus d’une centaine de chevaux montés à cru.
C’est une épreuve terrible pour les cavaliers comme pour leurs montures, et il n’est pas rare de voir de nombreux chevaux abandonner avant l’arrivée ou même, malheureusement, mourir d’un arrêt cardiaque tant l’effort à fournir est intense.
Traditionnellement, la saison des courses commence au printemps, à l’occasion de la célébration de Navrouz, le nouvel an oriental, s’interrompent en été aux jours les plus chauds et reprennent en automne.
Le mariage
Il est également encore très lié à la tradition nomade. Et même si, bien évidemment, les traditions ont tendance à disparaître avec le temps, vous aurez peut-être la chance d’assister à un mariage traditionnel.
Si l’enlèvement de la future mariée à cheval est officiellement interdit, les futurs époux voulant respecter la tradition se devront de passer par une cérémonie bien particulière, au cours de laquelle le prétendant se rendra à cheval chez la mariée pour lui déclarer sa flamme à travers un poème. Avant de se laisser transporter par sa joie, la future épouse prendra soin de sangloter longuement pour montrer sa tristesse de quitter ainsi sa famille. Les deux époux quitteront ensuite la scène au galop avant d’aller s’unir dans la steppe, dans un endroit connu d’eux seuls.
Évidemment, bien souvent, dans la réalité, les kazakhes se contentent de danser, manger du plov ou du beshbarmak, et boire des litres de vodka…
Navruz
Navruz ou le retour du printemps est célébré dans toute l’Asie centrale comme le nouvel an chez nous. C’est l’occasion pour les familles de se réunir, de faire la fête, de cuisiner les grands plats nationaux… Navruz donne lieu chaque année à de nombreuses célébrations au cours desquels il n’est pas rare de pouvoir assister à des jeux équestres, programmés ou improvisés. La date officielle est le 21 mars, mais en réalité les festivités courent jusqu’en avril au moins.
Share this tour
+998 90 603-24-24
info@tourasiacentrale.com
Des endroits parfaits pour voyager et explorer l’histoire fascinante de la route de la soie. Les meilleures compagnies de transport, guides touristiques qualifiés, hôtels et restaurants.